Découvrez le Couvent
La première mention d’une chapelle dédiée à saint Ulrich remonte à 1433. Très tôt sans doute, et en tout cas, de façon certaine, à partir du XVIIIe siècle, elle devint un lieu de pèlerinage renommé.
À la Révolution, l’ensemble, alors pillé comme nombre de lieux de culte, fut vendu en tant que bien national. Soixante ans plus tard, le legs d’un prêtre rendit possible la construction d’un édifice devant servir de « maison de retraite pour les prêtres âgés et infirmes des secteurs de langue allemande de Sarrebourg et de Château-Salins ».
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La chapelle et la grotte
Édifiée en 1870 par les pères Oblats (cf explication ci-dessus), cette chapelle est gérée par l’Association des Amis du pèlerinage (Président : Jean-Paul Littner). Elle jouxte une réplique de la grotte de Massabielle (grotte de Lourdes), construite en 1920 par des paroissiens du village voisin de Haut-Clocher pour les pères Oblats résidents au Couvent, ainsi qu’un cimetière où ont été inhumés certains des pères qui ont résidé au Couvent.
Des offices sont dispensés tous les dimanches à 15h00 par le diacre André Jung. Outre certaines fêtes mariales, et le Jour des morts, trois grandes fêtes y sont célébrées chaque année : la Saint-Ulrich le 4 juillet, Notre-Dame du Mont-Carmel le 16 juillet et l’Assomption le 15 août au cours de laquelle une très belle procession aux flambeaux a lieu après la cérémonie.
Fermeture hivernale : du dernier dimanche avant Noël au 3 février à la Saint-Blaise.
Pour tout renseignements, merci de contacter M. André Jung au : 03 87 07 84 47
Le Jardin des Harmonies
La Bibliothèque
Rassemblée dés la fin du 19è siècle, la bibliothèque des Oblats, riche de plusieurs milliers de volumes, était en cours de dispersion lorsque la ville de Sarrebourg fit l’acquisition du couvent. Son acquisition au titre de la Bibliothèque municipale devait permettre de conserver sur place ce fonds liturgique témoignant principalement de l’époque du Kulturkampf de Bismarck et donc majoritairement en langue allemande.
L’autre composante de cette bibliothèque réserve des surprises au visiteur. Il s’agit en effet d’un fond de partitions et d’usuels rassemblées tout au long des « Chemins du Baroque dans le Nouveau Monde », avec des oeuvres musicales souvent inédites en provenance de la majorité des pays d’Amérique latine auquel on peut rajouter les Philippines ou encore le Québec.
Il faut enfin y ajouter une importante collection des manuscrits de Jean-Victor Hocquard, sans doute l’analyste le plus prolifique des oeuvres de Mozart au XXème siècle présente ici à la suite d’un don familial.
L’accès à la bibliothèque de St Ulrich est possible sur simple prise de rendez vous.